Jean-Christophe Rufin a reçu le prix de l'Académie Goncourt, le premier du XXIe siècle, le 5 novembre 2001.
Auparavant, il a été chef de clinique à 29 ans, fondateur puis vice-président de Médecins sans frontières de 1991 à 1993, conseiller du secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Claude Malhuret (1986-1994), du ministre de la Défence François Léotard (1993-1994), attaché culturel au Brésil, directeur de recherches à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).
Romancier avec L'Abyssin, un ouvrage de 600 pages qui racontait l'histoire d'un apothicaire français, Jean-François Poncet, qui sauve le Négus d'une maladie mortelle, il obtient alors le prix Goncourt du premier roman en 1997 et vend plus de 100 000 exemplaires du livre. La suite de L'Abyssin paraît l'année suivante. Il récidive avec Les Causes perdues, un roman plus contemporain dans lequel il brosse le portrait d'un jeune médecin français, envoyé à Asmara, ville D'Erythée, pour installer une mission humanitaire. Il est récompensé par le prix Interallié. Avec Rouge Brésil, Goncourt 2001, il nous projette dans le Brésil du XVIe siècle, au temps de la conquête française.
Dans un essai publié il y a dix ans chez Lattès, L'Empire et les Nouveaux Barbares, il voyait déjà l'émergence d'un nouveau type de conflits entre le Nord et le Sud. Pour la nouvelle édition, il confirme ses craintes et ses thèses. Les événements de l'Afghanistan lui donnent raison.
© photographie : Louis Monier/Gamma
Auparavant, il a été chef de clinique à 29 ans, fondateur puis vice-président de Médecins sans frontières de 1991 à 1993, conseiller du secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Claude Malhuret (1986-1994), du ministre de la Défence François Léotard (1993-1994), attaché culturel au Brésil, directeur de recherches à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).
Romancier avec L'Abyssin, un ouvrage de 600 pages qui racontait l'histoire d'un apothicaire français, Jean-François Poncet, qui sauve le Négus d'une maladie mortelle, il obtient alors le prix Goncourt du premier roman en 1997 et vend plus de 100 000 exemplaires du livre. La suite de L'Abyssin paraît l'année suivante. Il récidive avec Les Causes perdues, un roman plus contemporain dans lequel il brosse le portrait d'un jeune médecin français, envoyé à Asmara, ville D'Erythée, pour installer une mission humanitaire. Il est récompensé par le prix Interallié. Avec Rouge Brésil, Goncourt 2001, il nous projette dans le Brésil du XVIe siècle, au temps de la conquête française.
Dans un essai publié il y a dix ans chez Lattès, L'Empire et les Nouveaux Barbares, il voyait déjà l'émergence d'un nouveau type de conflits entre le Nord et le Sud. Pour la nouvelle édition, il confirme ses craintes et ses thèses. Les événements de l'Afghanistan lui donnent raison.
© photographie : Louis Monier/Gamma