Le 24 septembre 1995, un adolescent, Éric Borel, tue 12 personnes dans les rues de Cuers, un village du Var, avant de se suicider. Onze heures plus tôt, à 8 kilomètres de là, il avait assassiné sa mère, son beau-père et son demi-frère.
Cuers a les traits que les sonorités métalliques de son nom laissent présager : un village dur, une campagne encaissée, humide. En 2009, la municipalité a érigé une stèle en hommage aux victimes : « Passant, sache que rien ne justifie la mort d’innocents. N’oublions jamais le 24 septembre 1995 ». Chaque année, une vingtaine de personnes s’y retrouve. Tous les autres ont oublié ou se taisent.
Bruno Masi décrit l’engrenage qui a poussé un adolescent à verser dans la folie, sa tristesse et sa colère insondables qui font écho à cette terre rouge, à ce vent qui embrase le ciel, à ces hommes qui ont le goût du sang.
Bruno Masi est né en 1975 à Toulon. Il a publié chez Lattès en 2019 La Californie qui a obtenu le Prix Marcel Pagnol.
Cuers a les traits que les sonorités métalliques de son nom laissent présager : un village dur, une campagne encaissée, humide. En 2009, la municipalité a érigé une stèle en hommage aux victimes : « Passant, sache que rien ne justifie la mort d’innocents. N’oublions jamais le 24 septembre 1995 ». Chaque année, une vingtaine de personnes s’y retrouve. Tous les autres ont oublié ou se taisent.
Bruno Masi décrit l’engrenage qui a poussé un adolescent à verser dans la folie, sa tristesse et sa colère insondables qui font écho à cette terre rouge, à ce vent qui embrase le ciel, à ces hommes qui ont le goût du sang.
Bruno Masi est né en 1975 à Toulon. Il a publié chez Lattès en 2019 La Californie qui a obtenu le Prix Marcel Pagnol.