Une enquête dans la vallée de la Chevreuse
Dans la nuit du 26 février 2012, le corps de Sylvie Fumadelles se consume dans le brasier de sa voiture, sur un parking forestier de l’abbaye de Port-Royal, à Saint-Lambert-des-Bois (Yvelines). Son mari François Darcy est retrouvé à quelques mètres, blessé d’une balle dans l’omoplate. C’est lui qui a appelé les gendarmes. Soigné, il explique que sa femme et lui revenaient d’un week-end en amoureux pour fêter leurs dix ans de mariage lorsque, pris d’un besoin pressant, il s’est arrêté sur cette aire, est descendu de voiture et a ressenti une vive douleur avant de s’effondrer. Il assure avoir découvert la voiture en flammes à son réveil.
Pour les enquêteurs, le mari est le suspect numéro 1. De la poudre est trouvée sur ses mains, et sur le corps calciné, de l'huile végétale inflammable. Le suspect a aussi menti sur son emploi du temps le week-end du meurtre. Jugé, François Darcy s’affiche comme son pire ennemi : froid et silencieux, il n’apporte aucune réponse au cours de ses deux procès. Il est condamné à trente ans de prison. Mais qui est vraiment ce colosse de 2 mètres pesant 150 kilos, décrit par ses anciens amis comme un tyran colérique et alcoolique ?
Pour les enquêteurs, c'est un homme antipathique et insensible, coupable désigné par des charges nombreuses, mais imparfaites. Les expertises ? Biaisées, parfois erronées. La poudre sur ses mains est le résultat de sa pratique récréative du tir sportif. Comment a-t-il pu se tirer une balle dans le dos avec un fusil, alors que les expertises ont démontré que le tir n’avait pas eu lieu à bout touchant ? Comment ce fusil a-t-il pu disparaître, malgré d'intenses recherches dans tout le périmètre ? Plus de 80 gendarmes, équipés de chiens et de détecteurs, ont ratissé la forêt.
Pour les enquêteurs, le mari est le suspect numéro 1. De la poudre est trouvée sur ses mains, et sur le corps calciné, de l'huile végétale inflammable. Le suspect a aussi menti sur son emploi du temps le week-end du meurtre. Jugé, François Darcy s’affiche comme son pire ennemi : froid et silencieux, il n’apporte aucune réponse au cours de ses deux procès. Il est condamné à trente ans de prison. Mais qui est vraiment ce colosse de 2 mètres pesant 150 kilos, décrit par ses anciens amis comme un tyran colérique et alcoolique ?
Pour les enquêteurs, c'est un homme antipathique et insensible, coupable désigné par des charges nombreuses, mais imparfaites. Les expertises ? Biaisées, parfois erronées. La poudre sur ses mains est le résultat de sa pratique récréative du tir sportif. Comment a-t-il pu se tirer une balle dans le dos avec un fusil, alors que les expertises ont démontré que le tir n’avait pas eu lieu à bout touchant ? Comment ce fusil a-t-il pu disparaître, malgré d'intenses recherches dans tout le périmètre ? Plus de 80 gendarmes, équipés de chiens et de détecteurs, ont ratissé la forêt.