« L’agente immobilière m’avait prévenue : parapher la page 3 de mon bail n’allait sûrement pas me plaire. Il y était écrit que je m’engageais à occuper mon nouvel appartement “en bon père de famille”. Un bon père de famille, c’est un personnage de droit qui représente la norme, le neutre universel autour duquel on structure la société. C’est à ce moment-là que tout s’est connecté : quand on m’a contrainte, par écrit, à faire allégeance à un système qui place la moralité des pères au centre, en niant mon vécu et celui de millions de femmes et d’enfants victimes de leur violence. Car finalement, qui était mon père ? Un héros parti trop tôt ? Un monstre misogyne coupable de violences ? La réalité se situe au-delà de ces stéréotypes. Il n’était ni un monstre ni un héros, c’était un homme statistiquement normal. Un bon père de famille. »
Dans cet essai à la première personne où s’entremêlent intime et politique, Rose Lamy montre comment les bons pères de famille, en tant qu’individus et en tant que classe sociale, maintiennent le silence autour des violences intrafamiliales. Avec ce nouveau livre où l’on retrouve la finesse d’analyse qui fait son succès, elle achève de s’imposer comme l’une des voix incontournables du féminisme contemporain.
Rose Lamy est l’autrice de Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021 ; Points, 2022).
Dans cet essai à la première personne où s’entremêlent intime et politique, Rose Lamy montre comment les bons pères de famille, en tant qu’individus et en tant que classe sociale, maintiennent le silence autour des violences intrafamiliales. Avec ce nouveau livre où l’on retrouve la finesse d’analyse qui fait son succès, elle achève de s’imposer comme l’une des voix incontournables du féminisme contemporain.
Rose Lamy est l’autrice de Défaire le discours sexiste dans les médias (Lattès, 2021 ; Points, 2022).
« Ode à la nuance tout autant que dynamite pour la cellule familiale patriarcale, son projet de livre «secoue [s]apropre famille » Libération