Comme ces maharadjah qui exigeaient que leur femme pérît sur leur bûcher funèbre afin que rien ne leur survécût de ce qu’ils avaient aimé, Agatha Christie, disparue en janvier 1976, a tué dans son dernier roman le petit homme au crâne d’œuf qui l’avait rendue célèbre. Hercule Poirot est revenu, pour y mourir, dans la maison de Styles où nous l’avions vu apparaître pour la première fois. Fatigué, usé par la maladie et une vie trop bien remplie, il se refusera néanmoins à quitter la scène sans avoir accompli une ultime mission : démasquer son dernier assassin pour aider une jeune fille à retrouver le sourire.
Et c’est un Poirot rendu modeste par l’approche de la mort, mais usant avec un zèle opiniâtre les forces qui lui restent, qui débrouillera magistralement une bien ténébreuse affaire.
Et c’est un Poirot rendu modeste par l’approche de la mort, mais usant avec un zèle opiniâtre les forces qui lui restent, qui débrouillera magistralement une bien ténébreuse affaire.
Traduit de l’anglais par Janine Lévy