« Placer deux hommes dans un lieu clos, les faire découvrir à l’aube, l’un tué, l’autre grièvement blessé, puis tournant le dos à l’explication logique, égarer les soupçons sur sept ou huit têtes innocentes, tel est le secret de La Nuit du 12 au 13. Si vous êtes en force à résister aux influences, à l’atmosphère, si vous vous en tenez à la logique pure, l’énigme aussitôt posée sera résolue par vous. Si vous êtes sensibles aux impondérables et aux invisibles, bref si votre imagination l’emporte sur la raison, vous vous refuserez à admettre une explication aussi simple. En écrivant ce roman, j’ai tablé sur ce désir, ce besoin, commun à la plupart des mortels, de vaincre l’impossible, d’espérer contre tout espoir, de nier l’évidence. »
C’est ainsi que l’auteur, alors tout juste fiancé, présentait son roman, s’identifiant vraisemblablement à son héros, le jeune enquêteur Wens, en proie ici à toutes les passions.
C’est ainsi que l’auteur, alors tout juste fiancé, présentait son roman, s’identifiant vraisemblablement à son héros, le jeune enquêteur Wens, en proie ici à toutes les passions.