À la lumière des dernières découvertes en neurosciences et en sciences sociales, Samah Karaki démontre que l’empathie se révèle foncièrement faillible et sélective, ne résistant pas à la déshumanisation de l’autre ou à sa prétendue infériorité construite par les discours médiatiques ou politiques. Dans un essai stimulant et puissant, elle invite à reconnaître que l’on est inévitablement exclu de l’expérience des autres, et à imaginer de nouvelles voies pour s’ouvrir à leurs réalités. Plutôt que d’apporter à la souffrance et à l’injustice une réponse individuelle et affective, elle plaide en faveur de mesures politiques et sociales.
« Avec son essai L’empathie est politique, la neuroscientifique Samah Karaki explore les limites de ce phénomène largement valorisé à échelle de la société, mais aussi comment il peut relever d’une démarche plus égocentrique qu’altruiste. Un texte à rebours du discours habituel.» Usbek&Rica
« Samah Karaki vise encore juste. Après avoir démontré dans son précédent ouvrage – sérieuses études à l’appui – que le talent n’existait pas, la neuroscientifique, née à Beyrouth, s’attaque aujourd’hui à l’empathie, dans un deuxième essai tout aussi percutant : « L’empathie est politique. Comment les normes sociales façonnent la biologie des sentiments », qui sort ces jours-ci, dans la collection « Nouveaux Jours » des éditions JC Lattès. » Nouvel Obs