Californie du Sud, 1973. Après avoir joué au soldat au Vietnam, Eddie Wakabayashi est de retour à Orange County, où il n’a plus pour lui que son swing légendaire et sa langue bien pendue. Alors qu’il cherche à travailler dans la police, il se heurte au racisme ordinaire à cause de ses origines japonaises — le seul job qu’il obtient, c’est flic dans un immense parc à thème.
Dans ce décor de carton-pâte, il fait ses rondes entre les diverses attactions, chargé de décourager les potentiels vols à l’arraché et de traquer les hippies sous drogue. Mais le moment qu’il préfère de sa journée, c’est quand il s’éclipse pour jouer au golf, ou le soir au bar, quand il peut flirter avec Cendrillon et la Belle au bois dormant en sirotant des piña coladas.
Malheureusement pour Eddie, toutes les bonnes choses ont une fin, et son existence bascule lorsqu’il tombe sur un cadavre au pied des montagnes russes. Car personne n’est censé mourir dans L’Endroit le plus merveilleux au monde. Et si c’est le cas, personne n’est censé en parler, sous peine de risquer le même sort…
Un roman noir à l’humour décapant, qui dresse le portrait d’une Amérique aux prises avec ses paradoxes et engluée dans son racisme.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Fabienne Gondrand
Dans ce décor de carton-pâte, il fait ses rondes entre les diverses attactions, chargé de décourager les potentiels vols à l’arraché et de traquer les hippies sous drogue. Mais le moment qu’il préfère de sa journée, c’est quand il s’éclipse pour jouer au golf, ou le soir au bar, quand il peut flirter avec Cendrillon et la Belle au bois dormant en sirotant des piña coladas.
Malheureusement pour Eddie, toutes les bonnes choses ont une fin, et son existence bascule lorsqu’il tombe sur un cadavre au pied des montagnes russes. Car personne n’est censé mourir dans L’Endroit le plus merveilleux au monde. Et si c’est le cas, personne n’est censé en parler, sous peine de risquer le même sort…
Un roman noir à l’humour décapant, qui dresse le portrait d’une Amérique aux prises avec ses paradoxes et engluée dans son racisme.
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Fabienne Gondrand