Diplômé de l?Essec, titulaire d?un DEA de philosophie, Kévin André décide à 27 ans d?abandonner la voie de « jeune cadre dynamique » qui lui était toute tracée pour aborder avec passion le métier d?instituteur.
Après une formation surréaliste en IUFM, puis une expérience en maternelle, on l?envoie au front dans un CE1 en ZEP. Au bout de trois années, le voici le sommeil en moins, la santé atteinte et surtout la confiance en lui et dans le système scolaire totalement remise en question. Au point qu?aujourd?hui, il a envie de tout plaquer.
Kévin André a écrit ce livre pour tenter de comprendre pourquoi ce double constat d?échec. Sans omettre de s?interroger sur sa fragilité de jeune bourgeois éduqué, il nous livre à travers de multiples anecdotes les états d?âme, les réflexions, les indignations d?un jeune instit : la solitude, la hiérarchie indifférente, l?angoisse et la culpabilité d?être un mauvais maître, la honte d?être chahuté, la complexité des programmes, les élèves qui mémorisent mieux les pubs que leurs leçons, la culture classique qui ne se transmet plus, les tentatives pédagogiques mort-nées ou plus ou moins réussies, le dialogue de sourds entre ceux qui défendent encore la méthode globale et ceux qui l?attaquent?
Un témoignage humain d?un homme qui souffre de ce qu?il voit et de toute l?énergie gâchée faute d?accepter d?ouvrir les yeux.
La grande réforme attendue ne doit pas se limiter au collège et au lycée, le primaire doit aussi accepter de se remettre en question.
Après une formation surréaliste en IUFM, puis une expérience en maternelle, on l?envoie au front dans un CE1 en ZEP. Au bout de trois années, le voici le sommeil en moins, la santé atteinte et surtout la confiance en lui et dans le système scolaire totalement remise en question. Au point qu?aujourd?hui, il a envie de tout plaquer.
Kévin André a écrit ce livre pour tenter de comprendre pourquoi ce double constat d?échec. Sans omettre de s?interroger sur sa fragilité de jeune bourgeois éduqué, il nous livre à travers de multiples anecdotes les états d?âme, les réflexions, les indignations d?un jeune instit : la solitude, la hiérarchie indifférente, l?angoisse et la culpabilité d?être un mauvais maître, la honte d?être chahuté, la complexité des programmes, les élèves qui mémorisent mieux les pubs que leurs leçons, la culture classique qui ne se transmet plus, les tentatives pédagogiques mort-nées ou plus ou moins réussies, le dialogue de sourds entre ceux qui défendent encore la méthode globale et ceux qui l?attaquent?
Un témoignage humain d?un homme qui souffre de ce qu?il voit et de toute l?énergie gâchée faute d?accepter d?ouvrir les yeux.
La grande réforme attendue ne doit pas se limiter au collège et au lycée, le primaire doit aussi accepter de se remettre en question.