Le Second Empire offre une belle collection de faits divers : du meurtre de l’archevêque de Paris à l’élimination du journaliste Victor Noir par un parent de l’Empereur, l’époque rime avec crime. Et l’Empereur lui-même n’est pas à l’abri car en plus du spectaculaire attentat d’Orsini il y eut les multiples tentatives d’assassinat des républicains français qu’il réduisit au silence et pour lesquels il était devenu un despote à abattre. De leur côté, les patriotes italiens en exil en Angleterre étaient convaincus que les alliances de Napoléon III avec le pape et l’empereur d’Autriche faisaient obstacle à l’unité italienne. Eux aussi l’avaient condamné à mort.
Devant toutes ces menaces, le régime se durcit et les écrits sont surveillés de très près : toute parole pouvant mettre la patrie en danger est immédiatement censurée. C’est ainsi qu’on assiste à des procès retentissants contre des auteurs devenus depuis les maîtres incontestés de notre littérature : Hugo, Flaubert et bien sûr Baudelaire dont les Fleurs du mal firent frémir le pouvoir au même titre que les bombes artisanales des opposants à la politique de l’Empereur.
Devant toutes ces menaces, le régime se durcit et les écrits sont surveillés de très près : toute parole pouvant mettre la patrie en danger est immédiatement censurée. C’est ainsi qu’on assiste à des procès retentissants contre des auteurs devenus depuis les maîtres incontestés de notre littérature : Hugo, Flaubert et bien sûr Baudelaire dont les Fleurs du mal firent frémir le pouvoir au même titre que les bombes artisanales des opposants à la politique de l’Empereur.