Fin Août 1944, une colonne disparate d’Allemands démobilisés fait étape dans une ferme de Wallonie et réquisitionne chevaux et chariots pour rentrer chez eux. Indigné, Mutien, un des enfants du lieu, entraîne son frère sur les traces du convoi dans le but de reprendre Gaillard de Graux, un brabançon prestigieux, orgueil de son père, lui-même victime des nazis. Entre inconscience et témérité, les deux garçons pénètrent au cœur d’un pays ruiné matériellement et moralement. Ils connaissent six semaines de dangers terribles et d’inoubliables moments de fraternité. Sur le pied de guerre, ils donnent du fil à retordre au détachement ainsi qu’à un vieil officier de la Wehrmacht qui les a pris en sympathie et s’évertue à les protéger.
Récit où le quotidien tisse insidieusement des liens d’amitié et d’entraide entre clans ennemis, le roman est aussi un conte qui fait un sort à des rancunes généralistes et tenaces. Il pose la simple question de l’erreur et de son pardon et, au-delà, se penche sur ces écueils de l’existence qui, à l’instar de Gaillard de Graux, nous amènent à emprunter d’autres chemins que les voies tracées.
Récit où le quotidien tisse insidieusement des liens d’amitié et d’entraide entre clans ennemis, le roman est aussi un conte qui fait un sort à des rancunes généralistes et tenaces. Il pose la simple question de l’erreur et de son pardon et, au-delà, se penche sur ces écueils de l’existence qui, à l’instar de Gaillard de Graux, nous amènent à emprunter d’autres chemins que les voies tracées.