Dans ce récit charmant, intime, souvent émouvant, l’auteur retrace ses plus jeunes années jusqu’à ce qu’à l’âge de dix-sept ans elle s’émancipe de sa famille et vienne vivre à Paris.
Son enfance n’a pas toujours été heureuse. La petite Rosie et sa sœur Jo, ont été éduquées par leur Nanny adorée, Véra, seule adulte à leur avoir réellement donné l’affection et l’amour que leurs parents n’ont pas su leur offrir. Le père est absent, la mère, Jamie, au tempérament autoritaire, est distante, elle ne veut pas être dérangée. Pendant les longs séjours à la campagne, les adultes fument, boivent, jouent aux cartes, lisent le Times, font des mots croisés, en attendant les repas servis par les domestiques.
Heureusement, les vacances chez les grands-parents, dans la demeure du Hampshire, se déroulent dans la joie. Le lieu est un véritable paradis, les deux petites filles jouissent d’une grande libert. Il y a les cousins Jonathan et Rober et le jardinier, qui leur fait découvrir les beautés et les secrets du jardin.
Mais à l’âge de dix ans, tout change pour la petite Rosie. Elle perd son père, il faut quitter l’appartement de Londres, l’école, les amies, et le plus douloureux, sa chère Véra, qui lui a tenu lieu de mère.
Adolescente, elle part en pension en Suisse, apprend le français, fait les vendanges, apprend la sténo et la dactylo, fait du ski. Son éducation si parfaite la prépare à épouser un homme riche… elle ne songe pas encore à l’écriture, mais plutôt au dessin. Son vœu le plus cher : « Aller quelque part et trouver sa place dans le monde. »
En 1961, elle vient à Paris et s’inscrit à la Sorbonne. Son destin est tracé.
Traduit de l’anglais par Françoise du Sorbier
Son enfance n’a pas toujours été heureuse. La petite Rosie et sa sœur Jo, ont été éduquées par leur Nanny adorée, Véra, seule adulte à leur avoir réellement donné l’affection et l’amour que leurs parents n’ont pas su leur offrir. Le père est absent, la mère, Jamie, au tempérament autoritaire, est distante, elle ne veut pas être dérangée. Pendant les longs séjours à la campagne, les adultes fument, boivent, jouent aux cartes, lisent le Times, font des mots croisés, en attendant les repas servis par les domestiques.
Heureusement, les vacances chez les grands-parents, dans la demeure du Hampshire, se déroulent dans la joie. Le lieu est un véritable paradis, les deux petites filles jouissent d’une grande libert. Il y a les cousins Jonathan et Rober et le jardinier, qui leur fait découvrir les beautés et les secrets du jardin.
Mais à l’âge de dix ans, tout change pour la petite Rosie. Elle perd son père, il faut quitter l’appartement de Londres, l’école, les amies, et le plus douloureux, sa chère Véra, qui lui a tenu lieu de mère.
Adolescente, elle part en pension en Suisse, apprend le français, fait les vendanges, apprend la sténo et la dactylo, fait du ski. Son éducation si parfaite la prépare à épouser un homme riche… elle ne songe pas encore à l’écriture, mais plutôt au dessin. Son vœu le plus cher : « Aller quelque part et trouver sa place dans le monde. »
En 1961, elle vient à Paris et s’inscrit à la Sorbonne. Son destin est tracé.
Traduit de l’anglais par Françoise du Sorbier