« J’ai fait un rêve. J’étais guéri et on roulait de nuit sous la pluie en voiture. Ma femme était au volant et nos filles étaient derrière. J’ai demandé à Wahiba de s’arrêter et je suis descendu. Je me suis roulé pendant deux minutes dans l’herbe trempée du bas-côté. Quand je suis remonté, tout le monde me regardait comme un fou et Jasmine m’a demandé pourquoi j’avais fait ça. Je me suis retourné et j'ai dit. "Parce que je peux." »
Guilhem Gallart a mis plus de deux ans avant d’écrire ces lignes. Ce n’est pourtant pas faute d’y avoir été encouragé. On attendait qu’il raconte sa vie, ses débuts en tant que producteur, son enfance à Toulouse, sa jeunesse à Marseille, sa carrière au sein du groupe mythique Fonky Family, la maladie de Charcot dont il souffre depuis 2015.
Mais il fallait déjà se reconstruire, apprendre à vivre entièrement paralysé, retrouver une forme d’équilibre, de sérénité. Et puis écrire un bouquin sur sa vie, lui qui n’aime pas parler de sa personne, il a dû faire mûrir l’idée avant de l’écrire avec ses yeux.
Il aime cette nouvelle vie difficile, passionnante et pleine de défis. Il ne la souhaite à personne, mais elle vaut la peine d’être vécue.
« L’écriture est soignée, à la recherche du mot juste, ponctuée d’anecdotes souvent drolatiques triées parmi les souvenirs d’une vie » Libération
Guilhem Gallart a mis plus de deux ans avant d’écrire ces lignes. Ce n’est pourtant pas faute d’y avoir été encouragé. On attendait qu’il raconte sa vie, ses débuts en tant que producteur, son enfance à Toulouse, sa jeunesse à Marseille, sa carrière au sein du groupe mythique Fonky Family, la maladie de Charcot dont il souffre depuis 2015.
Mais il fallait déjà se reconstruire, apprendre à vivre entièrement paralysé, retrouver une forme d’équilibre, de sérénité. Et puis écrire un bouquin sur sa vie, lui qui n’aime pas parler de sa personne, il a dû faire mûrir l’idée avant de l’écrire avec ses yeux.
Il aime cette nouvelle vie difficile, passionnante et pleine de défis. Il ne la souhaite à personne, mais elle vaut la peine d’être vécue.
« L’écriture est soignée, à la recherche du mot juste, ponctuée d’anecdotes souvent drolatiques triées parmi les souvenirs d’une vie » Libération